
Il faut savoir que
la Sophrologie a une action bénéfique sur les troubles végétatifs: tremblements, sueurs, rougeurs, accélération du rythme cardiaque. Grâce à l'anamnèse (ou dialogue), les origines de
l'angoisse et de l'anxiété peuvent-être dévoilées et faire l'objet d'un travail qui permettra au patient de s'apaiser.
Définition: angoisse,
anxiété.
Jacques Cosnier:"L’anxiété et l’angoisse Plusieurs termes sont souvent utilisés, comme synonymes ou sémantiquement apparentés, que l'on peut regrouper sous l'étiquette d’"états
timériques": angoisse, anxiété, peur, crainte, effroi, appréhension, inquiétude, terreur, panique . Tous ces états qui ont en commun un vécu psychophysiologique désagréable, se
distinguent les uns des autres en fonction de leur intensité, de leur durée, et des circonstances de leur apparition.
La peur *est une des émotions de base, elle se caractérise par le fait d'avoir un objet "réel" précis : la peur est peur de quelque chose, elle a ses
raisons d'être objectives. La crainte* et l'appréhension* sont des peurs anticipatoires.
A l'opposé, l'angoisse* est un état de "peur" sans objet dont l'anxiété* et l'inquiétude* ne se différencient que par leur moindre intensité. La panique* est une crise d'angoisse aigüe et intense, la terreur* et l'effroi* sont des peurs extrêmes. Ainsi les "états timériques" se distribueraient-ils sur un axe allant d'un pôle objectal (ayant un objet précis) à un pôle anobjectal (sans objet manifeste), avec entre les deux, des situations intermédiaires. Par exemple le "trac" du comédien, est-il "anxiété" ? ou "appréhension"? Et l'inquiétude de la famille d'un accidenté de la route ? "Crainte", "appréhension", “anxiété" ? En fait, entre une peur nettement motivée et une angoisse nettement irrationnelle, se situent tous les intermédiaires anticipatoires dans lesquels l'objectif et le subjectif sont difficiles à départager.
Anxiété et angoisse se situent donc par définition plutôt au pôle anobjectal. Elles se différencient, selon les auteurs, soit par leur intensité : l'angoisse serait une anxiété majeure, soit par leur appartenance : l'angoisse serait somatique avec des symptômes végétatifs évidents, l'anxiété serait essentiellement psychique, et certains lui rattachent la timidité*, l'embarras*, l'inquiétude*. Mais on sait bien que la timidité et l'embarras s'accompagnent aussi de signes végétatifs : tremblements, sueurs, rougeurs. Nous admettrons donc qu’angoisse et anxiété sont quasi-synonymes, l'angoisse étant une anxiété majeure, et l'anxiété une angoisse mineure.😃😅
A l'opposé, l'angoisse* est un état de "peur" sans objet dont l'anxiété* et l'inquiétude* ne se différencient que par leur moindre intensité. La panique* est une crise d'angoisse aigüe et intense, la terreur* et l'effroi* sont des peurs extrêmes. Ainsi les "états timériques" se distribueraient-ils sur un axe allant d'un pôle objectal (ayant un objet précis) à un pôle anobjectal (sans objet manifeste), avec entre les deux, des situations intermédiaires. Par exemple le "trac" du comédien, est-il "anxiété" ? ou "appréhension"? Et l'inquiétude de la famille d'un accidenté de la route ? "Crainte", "appréhension", “anxiété" ? En fait, entre une peur nettement motivée et une angoisse nettement irrationnelle, se situent tous les intermédiaires anticipatoires dans lesquels l'objectif et le subjectif sont difficiles à départager.
Anxiété et angoisse se situent donc par définition plutôt au pôle anobjectal. Elles se différencient, selon les auteurs, soit par leur intensité : l'angoisse serait une anxiété majeure, soit par leur appartenance : l'angoisse serait somatique avec des symptômes végétatifs évidents, l'anxiété serait essentiellement psychique, et certains lui rattachent la timidité*, l'embarras*, l'inquiétude*. Mais on sait bien que la timidité et l'embarras s'accompagnent aussi de signes végétatifs : tremblements, sueurs, rougeurs. Nous admettrons donc qu’angoisse et anxiété sont quasi-synonymes, l'angoisse étant une anxiété majeure, et l'anxiété une angoisse mineure.😃😅
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